La Réponse est assurément oui si l’on en croit un article récent de septembre 2020 à paraître dans le PRS (plastic and reconstructive journal-USA) :
Réduction des petites lèvres : résumé de l’article
En étudiant par une enquête téléphonique ardue les suites post opératoires, les auteurs concluent sur le grand bien fondé de ces opérations quand l’indication opératoire est bien posée !
Les symptômes dont les patientes se plaignaient avant et l’amélioration qui s’en est ensuivie sont mentionnées dans cette image :
On remarque bien l’amélioration importante aussi bien dans l’appréciation subjective de l’image de soi que la réalité du bénéfice notamment au cours des actes sexuels rendus moins inconfortables par réduction esthétique et fonctionnelle de l’hypertrophie des petites lèvres féminines.
Ci-dessous la reproduction d’un de leur cas considéré comme réussi :
Personnellement j’utilise pour effectuer cette opération – qui se pratique parfois très tôt quand une jeune fille est complexée – une technique de diminution verticale, pour ne prendre aucun risque de dysharmonie ou de complication à type de nécrose parcellaire en post opératoire.
Ci- dessous un schéma explicatif de cette technique, qui n’est pas la seule possible mais qui a ma préférence.
Conclusion
Je reproduis la conclusion de cet article qui m’est apparu très bien construit et documenté sur ce sujet très débattu sur le plan de la validité de la chirurgie esthétique et fonctionnelle des nymphoplasties.
« Women seeking labiaplasty often experience significant symptomatology from their elongated labia. Labiaplasty results in a significant improvement in that symptomatology, with a low complication rate. Symptoms, rather than labial length, should be the basis of qualification of this procedure, and nonsurgical alternatives should be offered only if they are proven to be effective. This study demonstrates that labiaplasty can dramatically improve a woman’s quality of life. »