Les autres méthodes d’augmentation mammaire

L’augmentation mammaire par transfert de tissu adipeux ou lipofilling

Définition de l’augmentation mammaire par transfert de tissu adipeux ou lipofilling

Il s’agit d’une augmentation mammaire par transfert de la graisse de la patiente prélevée au niveau d’une zone où elle existe en excédent. Elle a été d’abord utilisé pour remplacer le volume mammaire après ablation d’un sein pour cancer. Au bout de 10 ans de surveillance de ce que devenait cette reconstruction écologique, il a été autorisé de l’appliquer aux patientes présentant des seins trop petits, mais qui présentent un excédent de culotte de cheval, de la graisse sur le  ventre et au niveau des cuisses ou des genoux.

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Le déroulement de l’augmentation mammaire par transfert de tissu adipeux ou lipofilling

L’opération se fait sous anesthésie locale ou générale, selon les étapes suivantes :

> Infiltration locale de produit anesthésiant très dilué

> prélèvement des adipocytes de taille choisie, de 1 à 3 mm de diamètre, par le biais d’un aspirateur à liposuccion, ou par une seringue aspirante

> préparation des adipocytes prélevés par nettoyage, centrifugation (méthode de Colemen), ou simple déposition

> réinjection des adipocytes en pratiquant au préalable des tunnels avec une canule de taille appropriée. Les tunnels vont s’entrecroiser à plusieurs étages, pour pouvoir recevoir les adipocytes. Ils doivent être entourés de tissus vivants pour les nourrir, sans être écrasés les uns contre les autres.

 

Deux séances opératoires permettront donc une amélioration de 30 + 30 % = 60 %. Les séances sont au mieux espacées de 4 mois. Si l’on pratique 3 séances à 4 mois d’intervalle on arrivera à 100 % de prise, c’est-à-dire qu’il est possible de gagner deux bonnets au final par lipofilling à condition d’avoir des réserves de graisse suffisantes à prélever.

Les complications éventuelles relatives à l’augmentation mammaire par transfert de tissu adipeux ou lipofilling

Le lipofilling expose à 2 types de complications très différentes :

> Les kystes huileux :  ils proviennent du dégorgement d’huile contenue dans les cellules graisseuses qui souffrent. Ces kystes se résorbent en 2 ans environ. Ils donnent parfois lieu à des microcalcifications non cancéreuses, visibles sur les mammographies.

> L’infection post-opératoire : elle est due au passage de microbes dans les tunnels où l’on a injecté. Une antibiothérapie et une reprise au bloc opératoire seront nécessaires pour évacuer tous les canaux infectés. Des séquelles inesthétiques sont à prévoir.

 

Il faudra attendre 4 mois et une couverture antibiotique pour tenter un nouveau lipofilling.

L’augmentation mammaire par microchirurgie

Certains chirurgiens rompus à la microchirurgie millimétrique essaient de reconstituer un volume mammaire en faisant des transferts de tissus massifs par micro-anastomoses (recousant des vaisseaux nourriciers de quelques mm).

 

C’est possible en utilisant le muscle grand dorsal du même côté ou de l’autre côté, ou par la technique du DIEP (surtout utilisé en reconstruction mammaire) : une large part des tissus abdominaux nourris par des vaisseaux épigastriques est transféré. Le branchement est toutefois aléatoire même entre les meilleures mains. Le taux d’échec avoisine les 10%.

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