Le lifting des cuisses ou la cruroplastie

Définition de la cruroplastie / du lifting des cuisses

La cruroplastie ou lifting de l’intérieur des cuisses est considérée comme l’opération la plus désagréable pour la correction de la silhouette féminine. Les patients qui l’ont endurée signalent le côté pénible et douloureux des suites. La difficulté de gestion des gestes élémentaires de toilette intime et de position assise ou de se relever sont également mentionnés. Ce n’est donc pas une opération grave mais elle est à la fois douloureuse et gênante.

 

On distingue deux types de cruroplasties :

> la cruroplastie purement horizontale. Elle est située dans le pli de flexion de la cuisse. Cette intervention est très esthétique, mais elle comporte un inconvénient : elle n’enlève pas la peau de façon circulaire à l’intérieur de la cuisse, elle remonte les téguments à la façon d’un collant qui est tombé, et que l’on replace à la racine de la cuisse. Elle a aussi un avantage : elle évite la longue cicatrice à l’intérieur de la cuisse qui va du genou jusqu’à l’aine, comme les cruroplasties en T

> la cruroplastie en T avec une cicatrice verticale en plus de l’horizontale. Elle permet une ablation de tissu bien calibrée, mais qui a l’inconvénient majeur de laisser une cicatrice souvent disgracieuse, très longue, de l’intérieur de la cuisse jusqu’au genou

Docteur Vladimir MITZ chirurgien Paris 6 75006 chirurgie esthetique chirurgie du corps Chirurgie de la silhouette Lifting des cuisses

Informations complémentaires sur la cruroplastie / du lifting des cuisses

Les complications éventuelles d’une cruroplastie / d’un lifting des cuisses

Les complications de la cruroplastie sont nombreuses, mais rarement graves :

> la désunion de la cicatrice, qui finira par cicatriser sans réopérer nécessairement

> l’infection locale, traitée par pansements avec ou sans antibiotiques selon les cas

> la nécrose cutanée dans une zone de décollement, à « jardiner » astucieusement

> l’hématome post-opératoire, à reprendre s’il est expansif

 

La complication la plus fréquente est la descente exagérée de la cicatrice horizontale au-dessous de la ligne inguinale, du fait du poids important de la peau de la cuisse interne.

 

Il est bon de prévenir la patiente de cette éventualité avant l’intervention, et de lui proposer une retouche entre six mois après la première opération si cela se produit.

Le lifting postérieur des cuisses

Cette opération peu connue permet d’enlever une large partie de la culotte de cheval et de la partie arrière des excédents de la cuisse.

 

C’est l’opération qui était autrefois pratiquée pour enlever une culotte de cheval et regalber la partie inférieure de la fesse. Elle est beaucoup moins fréquente actuellement car moins connue, et remplacée par la liposuccion (qui n’enlève pas de peau).

 

L’opération se pratique en décubitus ventral, le dessin raffiné à été imaginé par le Docteur Raymond Vilain. On peut enlever jusqu’à un kilo et demi de téguments et de graisses à la partie inféro-externe de la fesse.

 

On peut ainsi redraper la partie externe de la cuisse vers l’arrière, ce qui efface la culotte de cheval. Le principe est de faire le moins de décollement possible, afin de ne pas créer d’espace mort, ce qui évite un hématome post-opératoire.

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