La ptose mammaire et le lifting des seins

Définition de la ptose mammaire

La ptose mammaire est une affection fréquente, peut être plus fréquente que l’insuffisance mammaire ressentie. Elle se définit par un sein qui tombe trop bas au goût de la patiente. Elle est déterminée parfois par un excédent de volume de moins de 300 grammes par côté, ou par un relâchement de la peau. Le signe du crayon devient positif (un crayon placé dans le sillon sous le sein reste coincé sous le sein en position debout).

 

Les patientes se plaignent d’avoir laissé se constituer un préjudice esthétique apparu tôt dès la puberté ou après les grossesses. Un désarroi psychologique complexant se manifeste parfois dès l’adolescence, dans le cadre des seins tubéreux ou de malformation mammaire, qui rendent la vie des adolescentes, insupportable.

 

Beaucoup de jeunes patientes demandent une correction, auxquelles il faut ajouter celles qui ont eu des enfants et dont les seins ont été abimés, vidés ou distendus.

Docteur Vladimir MITZ chirurgien Paris 6 75006 chirurgie esthetique chirurgie du corps chirurgie des seins Ptose mammaire
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Dans quels cas avoir recours aux liftings mammaires ?

> ptoses mammaires : simples, ou asymétriques

> combinaison avec implantation de prothèses ou lipofillings. Dans le cas d’augmentation mammaire concomitante, la prothèse peut être placée en pré-musculaire ou rétro-pectorale en fonction de l’aspect local : est déterminante surtout l’épaisseur des téguments plus ou moins doublés d’un pannicule adipeux protecteur.

> seins tubéreux

> seins vidés post grossesse ou ménopause

Déroulement du lifting mammaire : la méthode « queue de poisson »

Les progrès de la technique chirurgicale en matière de ptose mammaire et de lifting du sein sont très importants. Le Docteur Mitz en utilise plusieurs, parmi lesquelles la technique avec dessins en queue de poisson, qu’il a inventée (cliquez ici pour en savoir plus).

 

La méthode « queue de poisson » est un dessin de plastie mammaire indiquée en cas de ptose pure ou de sein tubéreux. Le principe est d’utiliser le lambeau glandulaire inférieur replié sur lui-même, comme la queue d’un poisson ou d’une sirène repliée en dessous d’elle. Il s’agit de meubler la base mammaire et ne rien sacrifier comme tissu de remplissage. Le dessin cutané est une verticale, avec parfois un petit T inversé.

 

La méthode de la technique « queue de poisson » :

> Dessins préopératoires en position assise ou debout. Les lignes sont arrondies, « arionisées » du nom du Docteur Arion, inventeur des prothèses mammaires gonflables, mais qui insistait, comme ingénieur créatif, sur l’intérêt des incisions courbes plutôt que les droites coupant les seins.

> Infiltration par lidocaine adrénalinée diluée 10 fois dans du sérum physiologique

> Incisions de désépidermisation

> Incisions et découpe de la peau recouvrant la queue de poisson

> Hémostase

> Incision de part et d’autre de la queue de poisson, transfixiantes jusqu’au plan du muscle pectoral

> Hémostase

> Libération décollement au doigt en arrière de la glande mammaire, jusqu’à 8 cm sous la clavicule, en écartant les perforantes vasculonerveuses sans les couper : on crée un logement pour la queue de poisson glandulaire en arrière du sein, au-dessus du plan de la PAM

> Hémostase

> Libération latérale superficielle des attaches glandulo-aréolaires pour permettre une relocalisation de la queue de poisson derrière la glande

> Repositionnement de la queue de poisson en arrière du plan de la PAM, au-devant de l’aponévrose pectorale, sans sutures obligatoires en profondeur

> Sutures très soigneuses des piliers glandulaires latéraux. Cela bloque et maintient la queue de poisson en position haute. Ce temps est fondamental dans la réussite de l’opération et la stabilisation des résultats, en bloquant sans forcer la queue de poisson prisonnière derrière les piliers et la glande restante

> Contrôle d’hémostase

> Drain éventuel

> Sutures cutanées en 3 plans résorbables

> Sutures péri-aréolaires en 2 plans

> Pansements ajustés

> Ablation des drains à J+1

> Changement es pansements à J+8

> Contrôle à 6 semaines de la forme. Les seins, au début très hauts en postopératoire immédiat, sont déjà un peu redescendus. Ils vont se stabiliser en position quasi définitive après le 4ème mois.

 

L’opération se fait en général en ambulatoire. Les résultats sont rapidement excellents. Les seins se détendent et de trop hauts en post-opératoire immédiat. Ils prennent une position normale dans les 6 semaines qui suivent l’intervention. Ils se stabilisent au bout de 4 mois.

Informations complémentaires sur la ptose mammaire

Les complications éventuelles du lifting mammaire

Elles sont similaires à celle de la réduction mammaire. En cas de volume insuffisant, c’est-à-dire de seins trop petits ou vidés, il faudra associer une augmentation mammaire par implants siliconés (avec son propre ratio de complications) ou par lipofilling. Dans certains cas, ces deux méthodes devront être associées.

 

Comme dans toutes les techniques de plastie mammaire, la répartition des suites est semblable aux statistiques de tout le monde :

> 1/3 de résultats stables à 2 ans

> 1/3 de re-ptose modérée à 2 ans (moins de 3 cm)

> 1/3 de re-ptose précoce à 6 mois, liée à des sillons primitivement très hauts, ou à une hyper laxité sous mammaire du segment 4, ou à une perte de volume occasionnelle avec fonte glandulo-graisseuse mammaire.

 

Les re-ptoses mammaires sont préoccupantes. Les patientes réclament une retouche, qui pour le Docteur Mitz, s’effectue par une reprise de la pince verticale sous anesthésie locale. La retouche comprend une excision d’un petit coin aréolaire inférieur qui est enlevé pour ne pas récréer un bec cicatriciel disgracieux.

Prise en charge par la sécurité sociale et arrêt de travail suite à un lifting mammaire

Aucune prise en charge de la sécurité sociale : il n’y a pas à retirer 300 g par côté, l’opération est considérée comme esthétique et non réparatrice. Dans certains cas de malformation réelle, une demande d’entente préalable pourra être demandée.

 

L’arrêt de travail est en moyenne de 15 jours, souvent moins.

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