Lipofilling de reconstruction seins comme méthode principale

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Lipofilling de reconstruction seins comme méthode principale

Peut-on reconstruire totalement un sein avec la graisse de la patiente elle-même?

 

La réponse est oui.

Depuis les travaux de l’inventeur de la liposuccion Yves Gérard  Illouz en 1978 il y a eu de très nombreuses publications  dans lesquelles  les chirurgiens français se sont illustrés.

 

Travaux scientifiques

 

Nous-mêmes à dans les années 1990 sous la direction du professeur Raymond Vilain, mais aussi les travaux remarquables du docteur Emmanuel Delay à Lyon qui a été un des premiers à proposer des reconstructions mammaires par lipofilling sans prothèse en lambeau à distance

Le dr Marie Claude Missana a présenté une belle série de réparations réussies par lipofilling à l’académie de chirurgie en 2000, si ma mémoire est bonne. Plus récemment dans les années 2020 soulignons les remarquables résultats obtenus par le docteur Alfred Fitoussi à l’hôpital saint-joseph à Paris, qui présente des résultats très esthétiques et plaide en faveur de la priorité de la méthode du lipofilling isolé pour reconstruire les seins.

Le Dr Isabelle Sarfati de l’institut du sein à Paris est aussi une fervente utilisatrice du lipofilling en reconstruction mammaire, entre autres techniques.

Mais un article dans le” plastic et reconstructive journal” américain du mois de septembre 2023  publié par une équipe finlandaise d’Helsinki, sous la direction du docteur Paulina Homsy, fait un remarquable inventaire d’une série de patients opérés entre 2010 et 2016.

Cette équipe indomptable souligne qu’une reconstruction totale d’un sein féminin après mastectomie ou mammectomie sous-cutanée préventive peut-être obtenue avec de bons résultats à la fois fonctionnels et esthétiques à condition d’accepter 3 ou 4 reprises chirurgicales car il ne leur paraît possible d’implanter à chaque fois qu’une quantité relativement modérée de tissu graisseux, de l’ordre de 200 g par côté.

Cette équipe n’a pas noté de récidive de cancer mais quelques kystes graisseux  dans à peu près 7 % des cas qui tous ont évolué vers la bénignité. Ces kystes  sont donc sans gravité mais ils peuvent se calcifier à long terme.

En revoyant leurs résultats cette équipe constate que parfois 50 % au moins du tissu graisseux a pu être conservé après injection ce qui est déjà un remarquable constat..

On obtient ainsi une confirmation des possibilités des techniques de lipofilling à condition qu’on puisse prélever de la graisse, pour reconstruire une poitrine féminine, d’une façon  unilatérale ou bilatérale.

de plus, le lipofilling améliore considérablement les tissus rétractés après radiodermite…