La brachioplastie est l’équivalent au membre supérieur des opérations de dermolipectomie que l’on fait aux membres inférieurs (cruroplastie). Le dessin des résections cutanées doit être très minutieux, afin que les cicatrices finales demeurent invisibles quand les bras sont pliés le long du corps.
Deux types de brachioplasties sont décrites :
> La brachioplastie intra-axillaire, qui consiste enlever la moitié de la zone pileus axillaire. La suture se fait en ascension des téguments vers l’aisselle, tout en accrochant le derme à l’arc axillaire fibreux en profondeur
> La brachioplastie en T, où l’on rajoute à l’ablation des téguments dans l’aisselle, une large exérèse de la peau et de la graisse le long de l’intérieur du bras, ce qui laisse une cicatrice en T majuscule, qui court depuis le coude jusqu’à l’aisselle
Les opérations de brachioplastie sont beaucoup plus simples et mieux tolérées par les patients que les cruroplasties. Des interventions en ambulatoire sont parfaitement possibles, et d’ailleurs le plus souvent exigées par les patients.
Les complications des brachioplasties sont fréquentes mais peu graves :
> hématome
> désunion de la plaie à faire cicatriser sans réopérer
> infection de la zone cicatricielle
> nécrose cutanée à la jonction du T cicatriciel
> brides rétractiles