Quelle prothèse mammaire choisir ?

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Quelle prothèse mammaire choisir ?

Autrefois

Les implants étaient tapissés d’une couche d’élastomère de silicone LISSE ; Le taux de coques (durcissement réactionnel des tissus autour de l’implant), entre les années 1980-2000 était considérable, de l’ordre de 20%; les prothèses, de forme tiers de sphère devenaient sphériques, dures et douloureuses, d’aspect souvent caricatural; c’est pourquoi l’idée est venue aux concepteurs qu’il fallait une surface «fractale», donc ressemblant à une côte maritime pleine d’échancrures, pour accroître la surface extérieure de l’implant et tromper les fibroblastes rétractants: d’où la mise au point de surfaces irrégulières; plusieurs procédés possibles à cet effet étaient en concurrence, selon les fabricants: projection de sel ou de sucre (ce qui affaiblissait la paroi), ou rajout d’une couche siliconée extérieure à la baguette de verre (ma préférence à l’époque), ou création d’une surface «chevelue» ou «filamenteuse» imitant le polyuréthane, couche mince en surface rajoutée, réputée pour donner peu de coques au début de son application.

On a ainsi diminué le taux de coques de 20% à 2% !! Grand bonheur pour les patientes depuis les années 2000 !

Ainsi disposait-t-on d’implants MACRO-TEXTURES, chevelus, et MICRO-TEXTURES, à paroi satinée ou veloutée, et d’implants LISSES comme autrefois.

 

Actuellement

L’apparition d’un maladie maligne tardive reconnue récemment (le Lymphome Anaplasique à Grandes Cellules) extrêmement rare (1 cas pour 45000 patientes environ) a jeté l’opprobre sur les implants macro texturés « chevelus », qui semblent davantage enclins à générer une réaction inflammatoire adverse locale.

Le consensus officiel des autorités sanitaires et celui des professionnels se porte donc sur l’utilisation préférentielle et moins risquée des implants siliconés MICRO-TEXTURES, à paroi veloutée ; ou LISSES, mais avec les risques de coque qu’on connaît…

Mais il est fondamental de se rapprocher de son chirurgien esthétique pour davantage de renseignements avant l’opération, et accepter un suivi prolongé par l’examen clinique et radiologique pendant les 20 ans qui suivent.