18 Sep L’histoire du Botox
Vous avez toujours rêvé de connaître la vraie histoire du botox ? Ce produit miracle qui efface les rides et vous donne un air de star hollywoodienne ? Eh bien, accrochez-vous, car vous allez être surpris ! Le botox n’est pas né dans un laboratoire de cosmétique, mais dans une saucisse ! Oui, vous avez bien lu, une saucisse !
Naissance du Botox
Tout commence en 1820, quand un médecin et poète allemand, Justinien Kerner, observe que certaines personnes meurent après avoir mangé des saucisses fumées. Il découvre que ces saucisses contiennent une toxine botulique, qui provoque le botulisme, une maladie très grave qui paralyse les muscles. Pendant longtemps, le botulisme sera appelé la maladie de la saucisse ou la maladie de Kerner. Pas très glamour, n’est-ce pas ?
Mais ce n’est pas tout ! Dans les années 1930-1940, certains savants ont l’idée de fabriquer des armes biologiques à base de toxine botulique. Ils imaginent des bombes remplies de bactéries qui pourraient tuer des milliers de personnes. On raconte même qu’en 1943, le SS allemand Heydrich a été assassiné par une bombe au botox lancée par la résistance tchécoslovaque. Quelle ironie du sort !
La toxine botulique à des fins médicales
Heureusement, il y a aussi des gens qui veulent utiliser la toxine botulique à des fins médicales. En 1949, le docteur Arnold Stanley Vincent Burgen, qui travaille à Cambridge, explique que la toxine botulique bloque la transmission du signal nerveux au muscle, empêchant ainsi sa contraction. Cette découverte va ouvrir la voie à des applications thérapeutiques.
En 1973, les docteurs américains Allan Scott et Arthur Rosenbaum publient leur essai d’injection de toxine botulique sur des singes pour traiter le strabisme et le blépharospasme (contraction involontaire des paupières). C’est un succès ! Et en plus, ils remarquent que les singes ont moins de rides sur le front ! Ils se disent alors qu’ils tiennent peut-être le remède miracle contre le vieillissement.
En 1981, ils publient leur premier succès thérapeutique chez l’homme, en traitant le strabisme, le blépharospasme et les rides du lion (entre les sourcils). C’est une révolution ! Le botox devient vite populaire auprès des stars et des personnes soucieuses de leur apparence. D’autres ophtalmologistes américains, Jean et Alastair Carruthers, vont populariser cette technique révolutionnaire, mais ils ne sont pas les inventeurs du botox !
Depuis, la toxine botulique a été approuvée pour de nombreuses indications médicales et esthétiques, comme les rides du front, les ridules de la patte d’oie (au coin des yeux), les plis du cou, le bruxisme (grincement des dents), l’hypersudation (transpiration excessive), certaines migraines et certaines hyper contractions vésicales. Le botox est devenu un produit phare de la médecine et de la chirurgie esthétique, générant des milliards de dollars de bénéfice pour les laboratoires qui le fabriquent. Il existe même plusieurs types de toxines botuliques sur le marché, provenant de différentes souches bactériennes.
Malheureusement pour le docteur Allan Scott, décédé en 2020, il avait vendu le brevet de la toxine botulique pour un million de dollars à la société Allergan, qui en empoche aujourd’hui des milliards. Il aurait mieux fait de garder son invention pour lui !
Chaque médecin et chirurgien utilise donc une certaine toxine avec une technique qui lui est propre, bien qu’il existe des recommandations officielles ou non. Il faut savoir que l’injection de botox n’est autorisée qu’à des médecins confirmés, et non pas à du personnel paramédical ou à des amies qui vous veulent du bien. Et surtout, le botox n’est pas sans risque ! Il peut provoquer des effets secondaires indésirables, comme une paralysie partielle du visage, une asymétrie, une chute des paupières, une sécheresse oculaire, une difficulté à parler ou à avaler, etc. Il faut donc être prudent et bien choisir son praticien !
La méthode d’injection de Botox utilisée par le Dr Mitz
Personnellement, je privilégie après un entretien clinique et une observation détaillée de tous les défauts du visage, je pratique deux séries d’injection à un mois d’intervalle d’une toxine un peu diluée, afin d’en prolonger l’effet et de corriger les petits défauts qui apparaîtraient après la première injection. C’est ma méthode, et je la trouve efficace et sûre.
Voilà, vous savez tout sur le botox ! C’est incroyable de penser qu’une saucisse a pu changer le visage du monde !