11 Déc Les labiaplasties modernes
Les labiaplasties modernes, par le docteur Vladimir Mitz, chirurgien esthétique à Paris
Les labiaplasties modernes sont actuellement d’une grande actualité. De nombreux chirurgiens esthétiques pratiquent la labiaplastie à Paris, dont moi-même.
Les raisons invoquées par les patientes demandeuses sont multiples :
– Une gêne fonctionnelle occasionnée par la selle du vélo à une époque où les transports urbains se modifient considérablement ;
– Une apparence inesthétique lorsque les patientes vivent leur intimité ;
– Une disgracieuse saillie dans un maillot de bain serré qui laisse apparaître les organes génitaux d’une façon provocante(“camel toes” des anglo-saxons”) ;
– Une mode importée des États-Unis , liée à des images pornographiques. Même adolescentes, certaines jeunes filles sont enclines à demander une réduction des petites lèvres génitales.
Techniques opératoires de la labiaplastie
Les techniques opératoires sont actuellement très diversifiées, car de nombreux chirurgiens spécialisés ont une conception différente de l’aspect idéal, qu’il faut obtenir par un remodelage chirurgical : rétablir une jolie forme extérieure tout en conservant une sensibilité parfaite.
Deux techniques s’opposent principalement (voir le schéma ci-joint) :
- la technique par résection cunéiforme en V, qui conserve une bonne partie de l’ourlet des petites lèvres mais peut conduire à des troubles de cicatrisation ;
- la technique par résection longitudinale que je préfère personnellement et qui s’apparente à une circoncision chez l’homme. Il s’agit d’enlever la petite lèvre tout du long, ce qui impose davantage de points de sutures. L’utilisation de fil résorbable rend les suites plus simples et peu douloureuses, quelle que soit la technique utilisée.
La gêne post-opératoire dure une quinzaine de jours mais permet une mobilisation immédiate.
Les complications sont rares, à type d’hémorragie facilement contrôlable, d’infection sur un fil, ou une petite désunion localisée.
Plus rarement, et surtout dans les techniques en V, des petites zones de nécrose.
Par contre, les techniques longitudinales exposent davantage à des irrégularités résiduelles.
Enfin signalons que dans certains cas (surtout chez les patientes d’un certain âge), les grandes lèvres s’atrophient. Cela conduit ces patientes à demander un remplissage qui se fait au mieux par un lipofilling de graisse (Fig. 2) prélevée sur la patiente elle-même.
Les deux interventions (labiaplastie, plus lipofilling) sont effectuées simultanément.
Fig. 2
Pour ceux qui veukent en savoir davantage, allez sur mon google site dédié:
https://sites.google.com/site/chirurgieesthetiqueintime/